Quelle est l’origine de la médaille miraculeuse ?

Cette médaille est connue dans le monde entier !

Disons que c’est la représentation de la Vierge Marie la plus répandue. Chaque année, plus de deux millions de visiteurs viennent se recueillir dans la chapelle qui lui est dédiée, rue du bac à Paris ! Un véritable lieu de pèlerinage qui fait partie des dix premiers sites culturels les plus visités de Paris. L’avez-vous visité ?

Et pourquoi rue du bac ?

Un soir de juillet 1830 à la Maison des Filles de la Charité, une jeune novice prénommée Catherine Labouré fut réveillée par un enfant avec une auréole sur la tête. Cela vous fait penser à l’apparition d’un petit ange non ? Eh bien cet enfant lui demanda d’aller se rendre à la chapelle du couvent car la Vierge Marie l’y attendait. Une fois là-bas, Marie lui dit : « Mon enfant, le bon Dieu veut vous charger d’une mission. »

Mais de quelle mission s’agit-il ?

Les jours passent, plus de nouvelles de la Vierge. Ce n’est que cinq mois après la première apparition que la jeune religieuse voit apparaitre lors de sa prière dans la chapelle, deux tableaux au-dessus de l’autel.

Catherine admire ces tableaux et entend une voix qui lui dit : « Faites frapper une médaille sur ce modèle. » Telle était sa mission. Mais que représentaient en réalité ces deux tableaux ?

Alors, vous avez devinez ?

Ils représentent le recto et verso de la médaille bien sûr ! Sur le premier tableau, la Vierge Marie se tient debout les bras ouverts, écrasant le serpent du mal. Catherine aperçoit des rayons de lumières intenses jaillissant des mains de la Vierge. Celle-ci lui explique que « Ces rayons sont les symboles de grâces que je répands, si on me le demande ». Sur le deuxième tableau, Catherine vois apparaitre le « M » de Marie, entrelacé de la croix de Jésus, rappelant le lien qui les unit. En dessous, deux cœurs. L’un représentant celui Jésus avec sa couronne d’épines et l’autre un cœur transpercé par un glaive, comme pour symboliser la douleur qu’une mère peut ressentir quand elle perd un enfant. A votre avis de quel cœur s’agit-il ? Celui de Marie sans aucun doute ! Tout cela entouré des douze étoiles de la Vierge Marie.

Mais pourquoi « miraculeuse » ?

Nous sommes en 1832 et Paris est touchée par une violente épidémie de choléra. Le nombre de morts s’accumulent de jour en jour, une véritable catastrophe pour la capitale. Que faire pour guérir tous ces gens ? L’Evêque donna son accord aux sœurs de la Charité pour distribuer des médailles. Et en effet, les premiers miracles apparurent ! Plus de 500 000 médailles ont été distribuées en seulement deux ans après le début de l’épidémie ! Des milliers de guérisons et protections eurent ainsi lieu. C’est alors que Paris déclara le médaille « miraculeuse » !

Le saviez-vous ?

Si je vous dis « O Marie conçue sans pêché, priez pour nous qui avons recours à vous. » ça vous parle ? Vous savez cette phrase gravée sur le recto de la médaille ! Eh bien le Pape IX déclara celle-ci comme le dogme de l’Immaculée Conception. Cette prière est récitée dans le monde entier. Ecoutez bien, en 1876 plus d’un milliard de médailles sont vendues, incroyable non ?

Prière à Notre-Dame de la médaille miraculeuse

« Ô Vierge Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère avec la plus vive confiance dans votre puissante intercession tant de fois manifestée au moyen de votre Médaille, nous vous supplions humblement de bien vouloir nous obtenir les grâces que nous vous demandons par cette neuvaine.

Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré dans l’attitude de médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier, nous remettons entre vos mains et nous confions à votre Cœur nos supplications.

Daignez les présenter à votre Divin Fils et les exaucer si elles sont conformes à la Volonté Divine et utiles à nos âmes.

Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous des rayons de vos grâces, en éclairant nos esprits, en purifiant nos cœurs, afin que, sous votre conduite, nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité. 

Amen. »

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