La Commémoration des fidèles défunts
La commémoration des fidèles défunts : prier pour ceux qui nous ont précédés
Chaque 2 novembre, juste après la Toussaint, l’Église célèbre la commémoration de tous les fidèles défunts. Cette journée nous invite à faire mémoire de ceux qui nous ont quittés, à prier pour eux et à raviver en nous l’espérance de la résurrection.
Une journée de mémoire et d’espérance
Si la Toussaint est une fête de joie où nous honorons tous les saints du Ciel, la commémoration des fidèles défunts, elle, nous tourne vers ceux qui sont encore en chemin vers la plénitude de Dieu. C’est l’occasion de se souvenir de ceux que nous aimons, tout en confiant leurs âmes à la miséricorde de Dieu. L’Église nous invite à poser un regard apaisé sur la mort, en rappelant que le lien avec nos défunts ne s’éteint pas, il continue à travers la Communion des Saints (union spirituelle de l’ensemble des vivants et des morts).
Pourquoi prier pour les défunts ?
La prière pour les morts est une tradition très ancienne dans l’Église. Elle repose sur une conviction : l’amour dépasse la mort. Nous croyons que nos prières peuvent accompagner les âmes du purgatoire avant d’entrer pleinement dans la lumière de Dieu.
Le Catéchisme de l’Église catholique (n°1030-1032) explique que certains défunts, morts dans l’amitié de Dieu mais encore marqués par leurs fautes, sont purifiés après leur mort — c’est ce qu’on appelle le Purgatoire.
Nos prières, nos messes offertes et nos actes de charité peuvent donc les aider dans ce passage.
La lumière de la résurrection
Au cœur de cette journée se trouve une promesse : celle du Christ ressuscité. Jésus nous dit dans l’Évangile :
« Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. » (Jean 11, 25)
Cette parole donne tout son sens à notre prière. Nous ne prions pas pour retenir les morts ici-bas, mais pour les confier à la miséricorde de Dieu. La foi chrétienne voit la mort comme un renaissance, non comme une finalité.
Ainsi, la commémoration des fidèles défunts devient un appel à vivre dans l’espérance. Espérance de retrouver un jour ceux que nous aimons, espérance d’une vie plus forte que la mort, espérance du Royaume où « il n’y aura plus ni deuil, ni cris, ni douleur » (Ap 21,4).
Un geste de foi simple
Participer à la messe ce jour-là, faire célébrer une intention pour un proche défunt, réciter le chapelet ou simplement allumer une bougie sont autant de manières de manifester notre foi.
Ces gestes nous unissent à la Communion des Saints, dans une seule et même espérance : celle du Christ vainqueur.
